jeudi 23 mai 2013

MMM is my favorite

Un de mes sites préférés est My Modern Met. Je suis quasiment sûre à chaque fois que je le visite d'être épatée, de me dire que j'aurai donné cher pour avoir cette idée-là. MMM, c'est une dose quotidienne d'inspiration, c'est de la joie, c'est l'art, c'est la vie. Et ce qui met de bonne humeur aujourd'hui c'est de découvrir ça. Parce qu'il n'y a rien que je n'aime plus que les gens, toutes sortes de gens.

lundi 20 mai 2013

Quote of the day

"L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console".
Le roi Lear, Shakespeare

mercredi 15 mai 2013

Damn good food


"Diane, 7:30 am, February twenty-fourth. Entering town of Twin Peaks. Five miles south of the Canadian border, twelve miles west of the state line. Never seen so many trees in my life. As W.C. Fields would say, I’d rather be here than Philadelphia. It’s fifty-four degrees on a slightly overcast day. Weatherman said rain. If you could get paid that kind of money for being wrong sixty percent of the time it’d beat working. Mileage is 79,345, gauge is on reserve, I’m riding on fumes here, I’ve got to tank up when I get into town. Remind me to tell you how much that is. Lunch was $6.31 at the Lamplighter Inn. That’s on Highway Two near Lewis Fork. That was a tuna fish sandwich on whole wheat, a slice of cherry pie and a cup of coffee. Damn good food. Diane, if you ever get up this way, that cherry pie is worth a stop".

dimanche 12 mai 2013

Treize petites enveloppes bleues



De Maureen Johnson

Année de parution française: 2006
Année de parution originale: 2005
Titre VO: 13 little blue enveloppes
Editeur: Gallimard Jeunesse

Quatrième de couverture: 

"Règle n° 1 : Tu ne peux emporter que ce qui tiendra dans ton sac à dos.

Règle n° 2 : Tu ne dois emporter ni guides de voyage ou de conversation, ni aucune aide pour les langues étrangères.

Règle n° 3 : Tu ne peux pas prendre d'argent en plus, ni de carte de crédit, de chèques de voyage, etc. 

Règle n° 4 : Pas d'expédients électroniques. Ce qui signifie, pas d'ordinateur portable, de téléphone portable, de musique, d'appareil photo.

C'est tout ce que tu as besoin de savoir pour l'instant. Rendez-vous à la Quatrième Nouille".

Lorsqu'elle découvre ce message de Peg, sa tante adorée qui vient de mourir, Ginny est loin d'imaginer qu'elle en recevra treize au total et que ces petites enveloppes bleues l'emmèneront loin, bien loin, pour un incroyable voyage a travers l'Europe. Et transformeront à jamais sa vie de jeune fille rangée, timide et sage...

Comme une course au trésor, ce roman nous happe et nous entraîne de rencontres en découvertes, de mésaventures en petites victoires, pour une folle virée pleine d'humour et de charme.

Mon avis:

L'histoire était prometteuse et j'attendais depuis un moment de trouver ce bouquin. Il se lit facilement, le style est clair, l'histoire avance toute seule. Mais je suis déçue par la psychologie des personnages. L'auteure a fait le choix d'un point de vue externe et j'aurai préféré que la narratrice soit Ginny. On ne sait quasiment rien de ce qu'elle ressent, de ce qu'elle pense. Elle semble avancer dans l'aventure en pilote automatique et de ce fait, elle paraît fade. Elle prend peu de décisions, se laisse faire par les autres. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage. Richard et Keith auraient pu être des personnages très intéressants et j'aurai en savoir plus sur eux. Surtout sur Richard. Qui est vraiment cet anglais très calme qui a accueilli chez lui sans condition la fantasque Peg? De plus le tout est un peu gentillet. Même lorsque Keith avoue son passé soit-disant peu glorieux, ses méfaits ne sont pas si graves et je n'ai pas été impressionnée par ce passé de pseudo délinquant. En revanche j'ai aimé voyagé à Londres et à Amsterdam. 
Au final, une lecture agréable mais pas mémorable. On m'a prêtée un autre livre de Maureen Johnson, Une Fille à la mer. J'espère que je l'apprécierai mieux car Maureen Johnson est une personne que je suis sur Twitter et sur son blog  et je la trouve plutôt sympa.

Les +: 
- Facile à lire
- Certaines villes sont agréables à "visiter"

Les -:
- Une héroïne fade
- Des personnages pas assez creusés
- Une ambiance un peu gentillette


mercredi 8 mai 2013

Blanche-Neige


De Jacob et Wilhem Grimm

Année de publication: XXXIIIème siècle

J'ai lu cette version du conte. Ce fut un grand moment de solitude.
Je vous la résume: Blanche-Neige a la peau blanche comme de la neige, les lèvres rouges comme le sang et les cheveux noirs comme de l’ébène. Sa mère, qui l’avait tant désirée, mourut en la mettant au monde. Son père se remaria et cela aurait pu bien se passer entre la jeune fille et sa belle-mère si celle-ci n’avait pas eu la curieuse idée de vouloir être la plus belle du monde. Au début elle y réussissait plutôt bien mais son miroir-magique-qui-parle lui dit un jour que Blanche-Neige, désormais âgée de 17 ans, était bien plus belle. Oh rage, oh désespoir de la marâtre dont le seul but sera d’éliminer sa rivale afin de retrouver le haut du podium. Elle embauche un chasseur afin de mener Blanche-neige dans la forêt et de l’y tuer. Pour preuve du travail accompli, il devra lui ramener son cœur et ses poumons. Le chasseur emmène donc la jeune fille dans la forêt (on se demande comment elle peut être bête au point de suivre un chasseur qu’elle ne connaît pas au milieu des bois). Mais Blanche-Neige est tellement belle que le chasseur ne peut se résoudre à la tuer et préfère la laisser s’enfuir. Il ramènera des abats de sanglier à la reine qu’elle fera cuisiner et mangera (je rappelle que ce conte est traditionnellement lu aux enfants). Blanche-Neige s’enfuit donc dans la forêt (alors que rentrer cafter à son père serait peut-être plus intéressant) et trouve une petite maison avec, à l’intérieur, tout en sept exemplaires : les chaises, les assiettes, les lits. Après avoir pillé un peu dans chaque assiette, Blanche-Neige s’endort dans le plus grand des lits. Lorsque eh oh ils rentrent du boulot, les sept nains trouvent Blanche-Neige et, parce qu’elle est jolie, acceptent de la garder chez eux en échange d’un  CDI de femme de ménage. Mais au château, le miroir-magique-qui-parle vend la mèche et l’obsession de tuer Blanche-Neige reprend la marâtre. Elle se déguise en vieille marchande et va vendre à BN un corset qu’elle lui serre si fort que la jeune fille tombe inanimée. Mais eh oh les sept nains rentrent du boulot, desserrent le corset, sauvent BN et lui conseille de ne plus ouvrir la porte. Bien sûr, lorsque la marâtre revient lui vendre un peigne empoisonné, elle s’empresse d’ouvrir la porte, de le mettre dans ses cheveux et de tomber inanimée. Bien sûr eh oh les sept nains rentrent du boulot et la sauvent une nouvelle fois. Mais il faut bien que la vilaine belle-mère essaient à nouveau de tuer BN vu que le miroir-magique-qui-parle (et ne sait pas garder un secret) lui raconte qu’elle est toujours vivante. Vient alors l’étape de la pomme empoisonnée qui cette fois-ci tuera bien BN (on n'y croyait plus) vu qu’elle est stupide et se laisse emberlificoter par la belle-mère déguisée en paysanne. Lorsque eh oh les sept nains rentrent du boulot, ils font tout ce qu’ils peuvent mais ne peuvent sauver BN. Alors ils la mettent dans un cercueil en verre pour que tout le monde voit que "oh mais elle est trop belle, même morte". Le prince qui passait par là tomba amoureux de son cadavre et l’emporta avec lui (les sept nains étaient d’accord). Sur le chemin, un des porteurs trébucha, ce qui décoinça le morceau de pomme empoisonnée et BN revint à la vie. Le prince ne s’en étonna pas, il était d’ailleurs si content qu’il l’épousa et BN (dont le cerveau, après avoir été tant privé d’oxygène, devait être défaillant) accepta. Et lorsque le miroir-magique-qui-parle dit à la vilaine belle-mère que la nouvelle souveraine était la plus belle, elle ne le supporta pas et devint  folle (oui parce que jusque là, elle était normale).

Mon avis complètement sarcastique : Blanche-Neige est une ravissante idiote qui ne tire jamais de leçon de ses erreurs. La marâtre est nulle pour les assassinats (on vérifie que la personne visée est bien morte avant de retourner au château se planter devant son miroir). Plus sérieusement, je n’aime pas beaucoup ce conte qui, je trouve, ne donne pas une bonne image de la femme : la belle-mère n’a d’autre but dans l’existence que d’être la plus belle (la psychologie du personnage n'est pas du tout développée comme dans le film Blanche-Neige et le chasseur où la reine est le personnage le plus intéressant). BN ne sait faire que le ménage et la cuisine et n’a trouvé ce job que grâce à son physique. Les sept nains sont des bûcherons vicelards. Le prince est un nécrophage. Bref, on imagine le niveau de conversation de tous ces personnages.

Blagues mises à part, des gens très biens ont écrit des analyses tout à fait sérieuses sur ce conte, notamment  un ouvrage que j’aime beaucoup : Psychanalyse des contes de fées  de Bruno Bettelheim. Il a également été repris, parodié, développé, modifié… par de nombreux auteurs. Enfin, il existe bien évidemment des versions illustrées pour enfants.

mardi 7 mai 2013

Insomnia

                                "With insomnia, nothing's real. Everything's far away. Everything's a copy of a copy of a copy. When you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake".

dimanche 5 mai 2013

The Pierces

J'ai découvert le groupe The Pierces (formé de deux sœurs  Catherine et Allison Pierce) avec le générique de l'excellente série Pretty Little Liar. Par curiosité, j'ai écouté ce qu'elles font et j'aime beaucoup. Le clip de Secret est génial (il faut le regarder jusqu'au bout). Je n'apprécie pas tout ce qu'elles font mais j'aime les ambiances de pas mal de leurs chansons.






samedi 4 mai 2013

Nouvelles du New Yorker


De Ann Beattie

Année de parution française: 2013
Titre VO: The New Yorker Stories

Quatrième de couverture:  "Ann Beattie commença à publier ses nouvelles dans le New Yorker, au milieu des années soixante-dix. Elle fut instantanément saluée comme la voix de sa génération. Son nom devint même un qualificatif : beattiesque. Subtile, nerveuse, dérangeante, Ann Beattie est une observatrice magistrale de l’éclatement de la famille américaine. Les textes inclus dans ce recueil couvrent une génération, de la fin de la guerre du Vietnam à l’après 11 Septembre. Au fil des années, l’auteur promène son regard aigu et sarcastique sur le pays et observe la vie des Américains, décortiquant les rapports entre les gens, en société ou dans le cadre de leur vie privée, entraînant le lecteur dans la traversée d’une époque passionnante où tant de choses ont changé aux États-Unis et dans le monde. Selon Margaret Atwood, chaque nouvelle de Beattie est "comme un nouveau communiqué du front : nous nous en emparons, impatients de savoir ce qui se passe là-bas, à la lisière du no-man’s-land mouvant et aléatoire qu’on appelle les relations impersonnelles". Faisant preuve d’une maîtrise incomparable de l’art du dialogue et d’un humour percutant, elle livre des regards acérés sur le paysage culturel de son époque".

Mon avis: J'ai mis un sacré moment à le lire. Il y a 16 nouvelles et je n'ai jamais réussi à en enchaîner plus de deux ou trois. Le rythme est très lent, un peu contemplatif et la lecture s'en ressent. On réduit sa vitesse pour se mettre en phase avec celle des personnages. Ce n'est pas désagréable à lire mais le tout est plus axé sur la psychologie des personnages que sur l'action. Certains personnages sont sympathiques mais la plupart  d'entre eux regardent passer leur vie sans la prendre en main. L'ambiance est en revanche très bien restituée mais au bout de quelques nouvelles, on aurait envie que le cadre change un peu. Je ne pense pas me souvenir très longtemps de ce livre. 

Ce que j'ai aimé:
- L'ambiance
- La psychologie des personnages

Ce que j'ai moins aimé:
- Le rythme trop lent
- Le manque d'action


vendredi 3 mai 2013

Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates


de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows 

Année de parution française : 2009
Année de parution originale : 2008
Titre VO : The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society
Genre : Contemporaine


Quatrième de couverture 
Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain anglais, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d'un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l’occupant allemand : le « cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates ». De lettre en mettre, Juliet découvre l’histoire d’une petite communauté débordante de charme, d’humour, d’humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey…

Mon avis
Roman contemporain mais ancré dans une période lourde de l’histoire. Les personnages, bien que très drôles, ont vécu l’occupation et ont du ruser pour s’en sortir. L’ensemble du livre est dominé par l’humour mais les larmes montent au détour d’une anecdote. 
La narratrice principale, Juliet, est pleine de vie mais peu apparaître parfois agaçante, surtout lorsqu’elle se laisse charmée par Mark Reynolds. On tombe amoureux des habitants et de Guernesey en même temps qu’elle et c’est un soulagement lorsqu’elle s’y rend enfin. Le personnage le plus attachant est Elizabeth, qu’on ne verra à aucun moment du livre mais dont l’humanité et la générosité a marqué la vie de tous (même celle de Juliet qui ne la rencontrera pas). Elizabeth est le double de Juliet qui se serait indubitablement montrée aussi courageuse confrontée aux mêmes circonstances (et qui l’a d’ailleurs été lors des bombardements de Londres mais peut-être plus par témérité que par vrai courage). On sent rapidement après l’arrivée de Juliet sur l’île qu’elle seule peut combler le manque ressenti par l’absence d’Elizabeth. On n’est finalement pas surpris de l’amour et la relation très forte qui se noue entre Juliet et Kit, la fille d’Elizabeth.
Le sujet de fond reste l’occupation mais l’appartenance à une terre marque aussi le roman. Guernesey adopte Juliet avant qu’elle ne le fasse comme précédemment Elizabeth l’avait été. Les Allemands ne sont ici pas simplement des monstres d’occupants mais également des victimes de la guerre, qui parfois essaient d’aider. L’amour entre Elizabeth et Christian montre combien on ne peut réduire les événements et les êtres à un manichéisme primaire. J’aurai aimé une autre fin pour eux.
Le cercle… est aussi l’histoire d’une rencontre entre des gens simples confrontés au pire et la littérature qui va les consoler, les porter durant ces événements et faire d’eux une famille soudée. Cet aspect m’a rappelée Mister Pip de Lloyd Jones.
La forme épistolaire rend la lecture rapide et agréable. Les pages se tournent sans effort et on arrive très vite à la fin du roman que l’on referme avec un peu de tristesse tant on s’est attaché aux personnages.

Ce que j’ai aimé :
- Le personnage d’Elizabeth, absent et pourtant central.
- L’humanité qui se dégage des personnages.
- L’impression durant la lecture de faire un peu partie du Cercle.
- Les anecdotes sur la générosité de certains occupants allemands.

Ce que j’ai moins aimé :
- La fin est un peu rapide et j’aurai aimé la version de Juliet au lieu de celle d’Isola.
- La première partie est bien moins intéressante que la seconde.

jeudi 2 mai 2013

Le questionnaire de Sophie Calle

1- Quand êtes vous déjà mort ? 
Une fois à l'âge de 6 ans. Un autre fois à l'âge de 15 ans. Depuis je vais mieux.

2- Qu'est-ce qui vous fait lever le matin ? 

L'envie d'aimer et d'apprendre.

3- Que sont devenus vos rêves d'enfant ? 

Ils ont évolué. Certains ont pris réellement pris forme, d'autres sont toujours en cours. Ceux que j'ai abandonnés ne valaient pas la peine.

4- Qu'est-ce qui vous distingue des autres ? 

Ce qui distingue les autres de moi: l'unicité de tout être humain.

5- Vous manque-t-il quelque chose ? 

De la confiance en moi et un peu de patience.

6- Pensez-vous que tout le monde puisse être artiste ? 

Oui. Mais ça n'intéresse pas tout le monde d'être un artiste.

7- D'où venez-vous ? 

D'un milieu qui n'était pas le mien. J'ai souvent eu l'impression d'avoir été échangée à la naissance.

8- Jugez-vous votre sort enviable ? 

Oui. Evidemment oui.

9- A quoi avez vous renoncé ? 

Pour l'instant, à rien.

10- Que faites-vous de votre argent ? 

J'achète des livres, des places de concert, de cinéma, des cartes et du GPL.

11- Quelle tâche ménagère vous rebûte le plus ? 

Faire la poussière.

12- Quels sont vos plaisirs favoris ? 

Manger un truc qui fait du bien au corps et au coeur, lire un livre sous la couette, faire un calin à Mr Mon Mec, écrire et zieuter la vie des stars sur JustJared.

13- Qu'aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ? 

Je ne fête pas mes anniversaires. Mes plus beaux cadeaux ont été une place de concert et une paire de Converse.

14- Citez trois artistes vivants que vous détestez ? 
Je ne déteste personne. Si je n'aime pas quelqu'un, je suis pas son actu, c'est tout.

15- Que défendez-vous ? 

Le droit d'être soi sans être jugé par les autres.

16- Qu'êtes-vous capable de refuser ? 

Un emploi très bien payé.

17- Quelle est la partie de votre corps la plus fragile ? 

Mon ventre.

18- Qu'avez-vous été capable de faire par amour ? 

L'accepter tel qu'il est.

19- Que vous reproche-t-on ? 
D'être trop bonne poire et trop fainéante.

20- A quoi vous sert l'art ? 

A me chercher là où je ne me suis pas encore trouvée.

21- Rédigez votre épitaphe. 

Elle aima tant et fut tant aimée.

22- Sous quelle forme aimeriez-vous revenir ? 

Une oeuvre d'art, née des mains de quelqu'un qui m'aura aimée.